jeudi 13 septembre 2012

Des CORNET à VAUX depuis 1603


DES CORNETS A VAUX EN AMIENOIS
Depuis au moins 1603




 

Les actes d'état civil et les registres paroissiaux 
de Vaux en amiénois remontent à 1601..... 
Or, en 1603 ils attestent qu'il y avait déjà des CORNET !

Ils étaient bergers de père en fils : Jean CORNET, fils de Jean CORNET, petit fils de Jean CORNET, arrière petit fils d'Augustin CORNET étaient bergers à VAUX-FREMONT.
Pour être ainsi berger de génération en génération, c'est qu'ils était reconnus, ils avaient mérité la confiance des fermiers et des éleveurs de la région.


La Picardie pays de tisserand, reconnue depuis des temps immémoriaux dans le monde entier, comme produisant de la toile de belle qualité,   avait besoin constamment d'une de laine. L'élevage des moutons faisait la fortune des  grands propriétaires. Notre région était une terre d'élevage. l'herbe y était verte toute l'année.
La travail du berger était rude. Il conduisait aux pâturages les moutons de plusieurs éleveurs, le troupeau était souvent très important.
 Le berger était un solitaire proche de la nature, exposé à de nombreux périls dans un environnement souvent hostile dont on ne maitrisait pas tous les éléments. Les chiens étaient ses fidèles compagnons.
Il logeait dans une étroite cabane qu'il roulait pour la saison sur les terres à pâturer.

Il fallait notamment
  • Surveiller tout le bétail, être attentif à ses besoins, et à chaque bête en particulier,  mais aussi à ses écarts (éloignement du troupeau, et autres fantaisies). 
  • Soigner chaque bête,  aider à mettre bat, 
  • Protéger les moutons des animaux sauvages, dont les loups très nombreux dans nos régions à cette époque (la canne d'un berger servait de fourreau à une pointe acérée à la fois tranchante et pointue), la mort d'un seul mouton était préjudiciable
  • Les protéger des intempéries, et notamment des orages et de la foudre, 
  • Faire sur place les fromages de brebis, rassembler et parquer les animaux pour la nuit.


Le berger qui connaissait parfaitement les vertus de chaque plante, était guérisseur, mais aussi par sa grande solitude et sa proximité avec la nature, il était un peu philosophe et homme sage à qui on n'hésitait pas à se référer avant de poser un acte important dans la vie

Le berger était respecté, 
mais pour certains,  il était considéré aussi comme un sorcier.
On l'admirait, on le craignait à la fois.